Fastback révise les conditions générales de la plateforme
Publié le 16 octobre 2023
Le code a changé. À compter du 16 octobre 2023, de nouvelles règles s’appliquent chez Fastback. La place de marché a procédé à une mise à jour de ses conditions générales d’utilisation. Elle a pour but de maximiser la sécurisation des transactions de voitures d’occasion entre professionnels réalisées sur la plateforme.
Il en résulte que Fastback va, désormais, mieux qualifier ses utilisateurs. Il s’agira pour la société belge implantée sur le marché français de profiler les comportements. L’enjeu étant de s’assurer des bonnes pratiques de l’écosystème.
AUGMENTER LA PROTECTION
Cela s’inscrit dans les conditions générales de la plateforme de remarketing qui évoluent en ce sens. Tout comme dans les outils, dont les utilisateurs pourront attendre des notifications régulières. Ces dernières rappelleront constamment de valider des informations clés, comme le délai de mise à disposition ou le kilométrage exact du véhicule avant expédition.
« Nous voulons protéger les vendeurs et les acheteurs des mauvaises surprises, comme une voiture d’occasion dont le compteur a pris plusieurs kilomètres entre le jour de l’inspection et l’entrée effective en stock chez le distributeur qui s’est fait couvrir la reprise« , explique Guillaume Fonteneau, le responsable de Fastback France.
CHANGEMENT DE SCHÉMA TARIFAIRE
Cette mise à jour revêt un caractère important compte tenu de la dynamique de l’entreprise. L’Hexagone compte 250 acheteurs actifs. Des professionnels tricolores qui réalisent à peu près 20 % des acquisitions bouclées sur Fastback. Et sous l’impulsion de Portiva, le nouvel actionnaire majoritaire, la place de marché étend ses activités vers l’Europe centrale. Les conditions et dispositions technologiques visent à rassurer « en anticipant les points de frictions », selon Guillaume Fonteneau.
Le modèle économique évolue lui aussi. Il y a toujours une licence annuelle au prix de 1 650 euros. Mais Fastback prend maintenant une commission de 1 %. « Elle a pour but, glisse le responsable, de dissuader les acteurs qui ne jouent pas pleinement le jeu« , notamment en matière de positionnement tarifaire. Pour repère, il se dit en interne que plus de 50 000 voitures d’occasion auront transité par la place de marché en 2023.